Ainsi,
soit une relation binaire
d'un ensemble
vers lui-même,
une relation
dans
est un sous-ensemble du produit
cartésien
(c'est-à-dire que la relation binaire engendre un sous-ensemble de
par les contraintes qu'elle impose aux éléments de qui
satisfont la relation)
avec la propriété d'être :
D1.
"réflexive" si
:

D2.
"symétrique" si :
D3.
"antisymétrique" si :

D4.
"transitive" si :

D5.
"connexe" si :

Nous
avons également par définition qu'une relation
est une :
D6.
"relation d'ordre partiel" si et seulement si elle est :
D7.
"relation d'équivalence" si et seulement si elle est:
D8.
"relation d'ordre total" si et seulement si
elle est:
Remarque : les relations d'ordre binaire ont
toutes des propriétés similaires dans les ensembles
(en prenant le module pour l'ensemble des nombres complexes).
Si nous résumons :
Ainsi, nous voyons que
les relations binaires forment
avec les ensembles précités, des relations d'ordre total.
Ainsi il est très facile de voir quelles relations
binaires sont des relations d'ordre partiel, total ou d'équivalence.
Remarque
: si
est une relation d'équivalence sur . Pour
,
la "classe d'équivalence" de
est par définition
l'ensemble:

LOIS
FONDAMENTALES DE L'ARITHMETIQUE
Comme nous
l'avons déjà dit précédemment, il existe deux opérateurs de base (addition
et soustraction) à partir desquels il possible de définir la multiplication
et la division et autours desquels nous pouvons construire toute la mathématique
analytique.
Remarque : nous verrons
en théorie des ensembles un chapitre nommé "structures algébriques",
dans lequel nous définirons plus en détail (à l'aide de
l'axiomatique de Peano) et de façon plus générale (ce qui plaira
au mathématicien),
certaines propriétés fondamentales de ces opérateurs.
Addition
Définition : L'addition
des nombres entiers est une opération notée "+" qui a
pour seul but de réunir en un seul nombre toutes les unités contenues
dans plusieurs autres. Le résultat de l'opération se
nomme "somme" ou "total". Les nombres à additionner
sont appelés "termes de l'addition". Les signes d'addition "+"
et de soustraction "-" sont dus à Widmann (1489).
Ainsi, ... sont
les termes de l'addition et le résultat est la somme des termes
de l'additon.
Axiomes :
A1. La somme de plusieurs
nombres ne dépend pas de l'ordre des termes. Nous disons alors que l'addition
est une "opération commutative".
A2. La somme de plusieurs
nombres ne change pas si nous remplacons deux ou plusieurs d'entre
eux par leur résultat intermédiaire. Nous disons alors que l'addition est "associative".
A3. Le
zéro est l'élément neutre de l'addition car tout nombre additioné
à zéro donne ce même nombre.
A4.
L'addition peut comporter un terme de telle façon à ce que le total
soit nul. Nous disons alors qu'il existe un "inverse" pour
l'addition.
Soit des
nombres quelconques alors nous pouvons noter également la somme ainsi:

en
définissant des bornes supérieurs et inférieures à la somme
(au-dessus et en-dessous de la lettre grecque majuscule
"sigma").
Rappel des propriétés relatives à cette
notation :

où
est une constante

Exemples:
L'addition de deux
nombres relativement petits est assez facile dès que nous avons appris
par cur à compter jusqu'au nombre résultant de cette opération.
Ainsi (nous basons nos exemples sur la base décimale) :
,
,

Pour les beaucoup
plus grands nombres il faut adopter un autre méthode qu'il s'agit
d'apprendre par cur. Ainsi par exemple:

Démarche
: nous additionnons les colonnes (4 colonnes dans cet exemple) de droite
à gauche. Pour la première colonne nous avons donc 4+5=9 ce qui nous
donne :

et
nous continuons ainsi pour la deuxième 4+7=11 mais à la différence que
comme nous avons un nombre supérieur à la dizaine, nous reportons le premier
chiffre (de gauche) sur la colonne suivante de l'addition. Ainsi:

La
troisième colonne se calcule dès lors comme 4+2+1=7 ce qui nous
donne:

Pour
la dernière colonne nous avons 9+5=14 et à nouveau nous reportons le premier
chiffre (de gauche) sur la colonne suivante de l'addition. Ainsi:
et
la dernière colonne donne 
Voilà comment nous procèdons donc pour l'addition de nombres
quelconques : nous faisons une addition par colonne de droite à gauche et si le résultat
d'une addition est supérieure à la dizaine, nous reportons une unité sur
la colonne suivante.
Cette
méthodologie d'addition est simple à comprendre et à effectuer.
Nous ne l'expliciterons pas plus.
Soustraction
Définition : La
soustraction du nombre entier
par le nombre entier
noté par le symbole "-", c'est trouver le nombre
qui, ajouté à , redonne
.
Remarque : l'opération n'est possible
dans les entiers naturels que si
.
Nous écrivons la soustraction
sous la forme : qui doit évidemment vérifier que
Axiomes :
A1. La soustraction de
plusieurs nombres ne dépend pas de l'ordre des termes. Nious
disons alors que
la soustraction est une "opération commutative".
A2. La soustraction de
plusieurs nombres ne change pas si l'on remplace deux ou plusieurs
d'entre eux par leur résultat intermédiaire. Nous disons alors que l'addition
est "associative".
A3. Le
zéro est l'élément neutre de la soustraction car tout nombre à qui
on soustrait zéro donne ce même nombre.
A4.
La soustraction peut comporter un terme de telle façon à ce que
le total soit nul. Nous disons alors alors qu'il existe un "inverse pour
la soustraction".
Exemples:
La soustraction
de deux nombres relativement petits est assez facile dès que nous
avons appris par cur à compter jusqu'à au moins le nombre résultant
de cette opération. Ainsi:
,
,

Pour les beaucoup
plus grands nombres il faut adopter un autre méthode qu'il s'agit
d'apprendre par cur (au même titre que l'addition). Ainsi par exemple:

nous
soustraions les colonnes (4 colonnes dans cet exemple) de droite à
gauche. Pour la première colonne nous avons a
ce qui fait que nous reportons 1 sur la colonne suivante et
écrivons
en bas de la barre d'égalité :

et
nous continuons ainsi pour la deuxième
ce qui fait que nous reportons 1 sur la colonne suivante et comme
nous reportons
en bas de la barre d'égalité:

La
troisième colonne se calcule dès lors comme
et nous reportons
1 sur la colonne suivante et
comme
nous reportons
en bas de la barre d'égalité :

Pour
la dernière colonne nous avons
nous reportons donc rien sur
la colonne suivante et comme
nous reportons 0 en bas de la barre
d'égalité:
Voilà comment nous procèdons donc pour la soustraction de nombres quelconques.
Nous faisons une soustraction par colonne de droite à gauche et si le résultat
d'une soustraction est inférieure à zéro nous faisonst reporter 1 sur la
colonne suivante et l'addition du dernier report sur la soustraction
obtenue en bas de la barre d'égalité.
La
méthodologie utilisée pour la soustraction se basant sur exactement
le même principe que l'addition nous ne l'expliciterons pas plus.
Cette méthode est très simple et nécessite bien sûr une certaine
habitude de travailler avec les chiffres pour être totalement appréhendée.
Multiplication
Définition:
La multiplication des nombres est une opération qui a pour but,
étant donné deux nombres, l'un appelé "multiplicateur",
et l'autre "multiplicande", d'en trouver un troisième
appelé "produit" qui soit la somme (donc la multiplication
d'écoule de la somme !) d'autant de nombres égaux au multiplicande
qu'il y a d'unités au multiplicateur. Le multiplicande et le multiplicateur
sont appelés les "facteurs du produit".
La
multiplication s'indique à l'aide du signe "x" (anciennement)
ou du point de ponctuation surélevé (notation
moderne) ou sans aucun symbole tel que :
Le
signe de croix "x" pour la multiplication se trouve pour
la première fois dans l'ouvrage d'Ougtred (1631) quant au point
à mi-hauteur (notation moderne pour la multiplication), nous le
devons
à Leibniz. Dès 1544, Stiefel, dans un de ses ouvrages n'employait
aucun signe et désignait le produit de deux nombres en les placant
l'un après l'autre.
Remarque:
le nombre de chiffres d'un produit de deux facteurs est au plus
égal à la somme des nombres des chiffres de ces deux facteurs et
au moins égal à cette somme diminuée d'une unité.
La
puissance est une notation particulière d'un cas précis de multiplications.
Lorsque le(s) multiplicateur(s) et multiplicande(s) sont identique(s)
en valeur numérique, on note la multiplication (par exemple):

c'est
ce que nous nommons la notation en puissance ou
"l'exponentation". Le nombre en exposant
est ce que nous nommons la "puissance" ou
"l'exposant" du nombre ( en l'occurrence).
La notation en
exposants se trouve
pour la première fois dans l'ouvrage de Chuquet intitulé "Triparty
en la science des nombres" (1484).
Vous
pouvez vérifier par vous-même que ses propriétés sont les suivantes
(par exemple):

Axiomes
:
A1. La multiplication
de plusieurs nombres ne dépend pas de l'ordre des termes. Nous
disons alors
que la multiplication est une "opération commutative".
A2. La multiplication
de plusieurs nombres ne change pas si l'on remplace deux ou plusieurs
d'entre eux par leur résultat intermédaire. Nous disons alors que la multiplication
est "associative".
A3.
L'unité est l'élément neutre de la multiplication car tout multiplicande
multiplié par la multiplicateur 1 est égal au multiplicande.
A4.
La multiplication peut comporter un terme de telle façon à ce que
le produit soit égal à l'unité (l'élément neutre). Nous
disons alors
qu'il existe un "inverse pour la multiplication".
A5.
La multiplication est "distributive", c'est-à-dire que l'opération
inverse s'appelant la factorisation.
Soit des
nombres quelconques (non nécessairement égaux) alors nous pouvons noter le produit ainsi:
en
définissant des bornes supérieurs et inférieures au produit
(au-dessus et en-dessous de la lettre grecque majuscule
"pi").
Rappel des propriétés relatives à cette
notation:
où
est une constante telle que :

Exemples :
La multiplication
de deux nombres relativement petits est assez facile dès que nous
avons appris par cur à compter jusqu'à au moins le nombre résultant
de cette opération. Ainsi:
,
,

Pour les beaucoup
plus grands nombres il faut adopter un autre méthode qu'il s'agit
d'apprendre par cur. Ainsi par exemple:

nous
multiplions colonne par colonne et nous additionnons l'ensemble des résultats
décalés d'un chiffre comme ci-dessous (8x4=32, 8x7=56, 8x5=40, 8x4=32)
ainsi nous obtenons :
Cette
méthodologie est très logique si vous avez bien compris comment
nous construisons un chiffre en base dix. Ainsi, nous avons (nous
supposerons
pour l'instant la distributivité comme connue):
Pour
ne pas surcharger l'écriture dans la multiplication par la méthode
"verticale", nous ne représentons pas les zéros qui surchargeraient
inutilement les calculs (et ce d'autant plus si le multiplicateur
le multiplicande sont de très grands nombres)
Division
Définition:
La division des nombres entiers est une opération,
qui a pour but, étant donné deux nombres, l'un appelé "dividende",
l'autre appelé "diviseur", d'en trouver un troisième appelé
"quotient" qui soit le plus grand nombre dont le produit
par le diviseur puisse se retrancher (donc la division découle de
la soustraction !) du dividende (la différence étant nommé le "reste"
ou la "congruence").
Remarque
: dans les cas des nombre réels il
n'y a jamais de reste à la fin de l'opération de division (tel que
le quotient multiplié par le diviseur donne exactement le dividende).
! D'une façon générale dans le cadre des nombres entiers, si
nous note
la dividende,
le diviseur,
le quotient
et
le reste nous avons la relation:
en
sachant que la division était :

Nous
désignons également souvent par "fraction" (au lieu de
"quotient"); le rapport de
deux nombres ou autrement dit, la division du premier par le deuxième
(pris dans un ordre arbitrairement choisi).
Remarque
: le
signe de la division ":" est dû à Leibniz; la barre de
fraction se trouve elle pour la première fois dans les ouvrages de Fibonacci
(1202); elle est probablement due aux Hindous.
Si
nous divisons deux entiers et que nous souhaite un entier comme quotient
et reste (s'il y en a un) uniquement, alors nous parlons de "division
euclidienne".
Nous
indiquons l'opération en plaçant entre les deux nombres, le dividende
et le diviseur un " : " ou une barre de division "
/ " :
Si
nous avons :
on appelle l'inverse
du dividende. A tout nombre est associé un inverse qui satisfait
cette condition.
De
cette définition il vient la notation (avec étant
un nombre quelconque différent de zéro)
:
Dans le cas de deux
nombres fractionnaires, nous disons qu'ils sont "inverses"
ou "réciproques", lorsque leur produit est égal à l'unité
(comme la relation précédente) pour
toute valeur de ,
positive ou négative.
Remarques
:
R1.
une
division par zéro est ce que l'on nomme une "singularité".
C'est-à-dire que le résultat de la division est indéterminé (ce
qui n'est pas le même chose que de dire qu'il n'y a pas de solution).
R2.
lorsque nous multiplions le dividende et le diviseur d'une division par un
même nombre, le quotient ne change pas, mais le reste est multiplié
par ce nombre.
R3.
diviser
un nombre par un produit effectué de plusieurs facteurs revient
à diviser ce nombre successivement par chacun des facteurs du produit
et réciproquement.
Les
propriétés des divisions avec les puissances sont les suivantes
(nous laisserons le soin au lecteur de le vérifier avec des valeurs
numériques):
ou
:

Rappelons
qu'un nombre premier est un nombre qui n'a d'autres diviseurs que
lui-même et l'unité. Donc tout nombre qui n'est pas premier à un
nombre premier comme diviseur.
Le plus petit des diviseurs d'un nombre entier est donc un
nombre premier.
Quelques
propriétés de la division (certaines nous sont déja connues car
elles découlent d'un raisonnement logique des propriétés de la
multiplication) :
Axiomes
:
A1. La division de plusieurs
nombres ne dépend pas de l'ordre des termes. Nous disons alors que la division
est une "opération commutative".
A2. La division de plusieurs
nombres ne change pas si l'on remplace deux ou plusieurs d'entre
eux par leur résultat intermédaire. Nous disons alors que la division est "associative".
A3.
L'unité est l'élément neutre de la division car tout dividende divisé
par le diviseur 1 est égal au dividende.
A4.
La division peut comporter un terme de telle façon à ce que la division
soit égal à l'unité (l'élément neutre). Nous disons alors qu'il existe
un "inverse pour la division".
Si
et
sont deux nombres
réels positifs nous avons (nous vous laissons bien sûr observer
la cas où doit
être non nul) :
,


Nous
pouvons maintenant définir la racine q-ième principale d'un nombre
quelconque
:
la
dernière relation n'étant définie que pour .
Au niveau de la terminologie, nous avons :

qui
est une racine, le nombre est
le "radicande" et est
l'indice de la racine. Le symbol est
appelé le "radical".
De ce qui a déjà été dit pour les puissances,
nous pouvons conclure aisément que:

et :
il
en ressort que :
et

Nous avons également si :
si
et :

si
est pair.
Si le dénominateur d'un quotient
contient un facteur de la forme avec
,
en multipliant la numérateur et le dénominateur par ,
nous supprimerons la racine au dénominateur, puisque :
Nous
appellons communément ce procédé "rendre un dénominateur
rationnel". Nous pouvons bien sûr faire de même avec le
numérateur.
Remarques
:
R1.
"simplifier" une expression contenant des puissances de
nombres réels signifie qu'il faut regrouper les termes ayant des
exposants identiques.
R2.
si et
est impair, alors
est le nombre réel négatif tel
que .
Si la est
impaire alors bien sûr, comme nous l'avons déjà vu, la racine est
complexe (voir les nombres complexes dans le chapitre traitant des
nombres).
Polynômes
arithmétiques
Définition
: un
"polynôme arithmétique" (à ne pas confondre des
polynômes algébriques qui seront étudiés dans la sectiond
d'algèbre) est un ensemble de nombres séparés les uns
des autres par les signes + ou -.
Les
composants enfermés dans le polynôme
sont appelés "termes" du polynôme. Lorsque le polynôme
contient un unique terme, nous parlons alors de "monôme",
s'il y a deux termes nous parlons de "binôme", et ainsi de suite....
Démontrons
que la valeur d'un polynôme arithmétique est égale à
l'excès de la somme des termes précédés du signe + sur la somme
des termes précédés du signe -.
Démonstration:
quelque
soit la valeur des variables.
Mettre en évidence l'unité négative 1 est ce que l'on appelle une
"factorisation" ou "mise en facteurs". L'opération
inverse, s'appellant une "distribution".
Le produit de plusieurs
polynômes peut toujours être remplacé par un polynôme unique
que nous appellons "le produit effectué". Nous opèrons habituellement
comme suit: nous multiplions successivement tous les termes du premier
polynôme, en commençant par la gauche, par le premier, le second,
, le dernier terme du second polynôme. Nous obtenons ainsi un premier
produit partiel; nous faisons, s'il y a lieu, la réduction des termes
semblables. Nous multiplions ensuite chacun des termes du produit partiel
successivement par le premier, le second,
, le dernier terme du
troisième polynôme en commençant par la gauche et ainsi de suite.
Le produit des polynômes
est la somme de tous les produites de
facteurs formés avec un terme de , un terme de
,
, et un terme de ; s'il n'y a aucune réduction, le nombre
des termes du produit est égal au produit des nombres des termes
des facteurs.
Soit, en général:
pour faire la multiplication
des polynômes
nous multiplions tous les termes de
successivement par tous ceux de
pris dans l'ordre
de gauche à droite; puis nous multiplions tous les termes du produit
pas ceux de , et ainsi de suite. Un terme quelconque a une
expression de la forme ,
en désignant par l'un
des entiers ,
et de même pour et
pour .
Dans le produit total, les termes pris dans l'ordre successif sont
d'abord ceux qui ne contiennent que en
nombre ;
puis ceux qui ne contiennent que ou
, pris séparément ou simultanément; ils sont en nombre ;
puis les termes du produit par
qui sont en nombre ,
et ainsi de suite. On voit ainsi que le rang du terme est
fourni par l'expression:
Inversement, lorsque
est donné, nous observons que est
l'entier de la division de
par ,
que est
l'entier de la division du reste par ,
et ainsi de suite. En particulier, si ,
la détermination du terme qui correspond à un rang donné
revient à écrire
dans le système de numération de base
.
Ainsi, dans le produit:
pour avoir le signe
du terme de rang ,
nous écrivons ce nombre dans
le système
de numération binaire; le terme correspondant est positif, ou négatif,
suivant que le nombre des 1, et celui des 0 qui terminent
sont, ou ne sont pas, de même parité.
Valeur
absolue
Définition:
nous appellons "valeur absolue" d'un nombre réel
noté ,
le nombre réel non négatif, qui satisfait aux conditions suivantes:
(positif) si
(positif) si
Il
découle de cette définition que pour tout
nous avons :

et
:

Remarque
: les relations ci-dessous sont équivalentes de par la définition
de la valeur absolue :

Corollaires:
C1.
La valeur absolue de la somme algébrique de plusieurs nombres réels
n'est pas supérieure à la somme à la somme des valeurs absolues
des composantes de la somme.
C2.
La valeur absolue de la différence n'est inférieur à la différence
des valeurs absolues des composantes de la différence.
C3.
La valeur absolue du produit (multiplication) est égale au produit
des valeurs absolues.
C4. La valeur absolue du rapport est égale au rapport des valeurs
absolues.
Remarque
: nous emploierons le symbole de valeur absolue pour définir la
distance entre deux points quelconques d'une droite quelconque (si
elle est complexe nous en prendrons le module des points qui la
composent). Ainsi, si et
sont
la norme ou le module (concepts que nous connaissons que
partiellement pour l'instant) de coordonnées de deux points et
d'un droite, alors la distance (ou "longueur") entre les
deux points de la droit est défini par :
et
puisque ,
nous avons :
REGLES
DE CALCUL
Fréquemment en informatique
(dans le développement en particulier), nous parlons de "priorité
des opérateurs". En mathématiques nous parlons de "priorité
des ensembles d'opérations et des règles des signes". De quoi
s'agit-il exactement?
Nous avons déjà
vu qu'elles étaient les propriétés des opérations d'addition, soustraction,
multiplication, mise en puissance et division. Nous tenons donc à ce
que le lecteur différencie la notion de "propriété" de celle
ce de "priorité" (que nous allons tout de suite voir)
qui sont des choses complètement différentes.
En mathématiques,
en particulier, nous définissons les priorités des symboles:
Autrement
dit:
1.
Les opérations qui sont entre parenthèses ( ) doivent êtres effectuées
en premier dans le polynôme.
2.
Les opérations qui sont entre crochets [ ] doivent êtres effectuées
en second à partir des résultats obtenus des opérations qui se trouvaient
entre les parenthèses ( ).
3.
Finalement, à partir des résultats intermédiaires des opérations
qui se trouvaient entre parenthèses ( ) et crochets [ ], nous
calculons
les opérations qui se situent entre les accolades { }.
Faisons
un exemple, ceci sera plus parlant. Soit à calculer le polynôme:

Selon
les règles que nous avons définies tout à l'heure, nous calculons d'abord
tous les éléments qui sont entre parenthèses ( ), c'est-à-dire:
,
,

ce
qui nous donne:

Toujours
selon le règles que nous avons définies tout à l'heure, nous
calculons maintenant
tous les éléments entre crochets en commençant toujours à calculer
les termes qui sont dans les crochets [ ] au plus bas niveau des
autres crochets [ ]. Ainsi, nous commence par calculer l'expression
qui
se trouve dans le crochet de niveau supérieur: .
Cela
nous donne et
donc:

Il
nous reste à calculer maintenant et
donc:

Nous
calculons maintenant l'unique terme entre accolade, ce qui nous donne
:

Finalement
il nous reste:

Evidemment
il s'agit d'un cas particulier... Mais le principe est toujours
le même.
La
priorité des opérateurs arithmétiques est une notion spécifique
aux langages informatiques (comme nous en avons déjà fait
mention) du fait
qu'on ne peut dans ces derniers écrire des relations mathématiques
que sur une ligne unique.
Ainsi,
en informatique l'équation:

s'écrit
(à peu de choses près) :

Un
non-initié pourrait y lire:
ou
ou

ou
et
encore quelques autres...
ce
qui vous en conviendrez, est fort dangereux car nous arriverons à
des
résultats différents à chaque fois (cas particuliers mis à part
)
!
Ainsi,
il a logiquement été défini un ordre de priorité des opérandes tel
que les opérations soient effectuées dans l'ordre suivant:
1.
Négation
2.
^ Puissance
3.
* / Multiplication et division
4.
\ division entière (spécifique à l'informatique)
5.
Mod Modulo (voir théorie des nombres)
6.
+ - Addition et soustraction
Evidemment les règles des parenthèses ( ), crochets
[ ], et accolades { } qui ont été définies en mathématiques s'appliquent
à l'informatique.
Ainsi, nous obtenons dans l'ordre (nous remplacons chaque opération
effectuée par un symbole):
D'abord les termes entre parenthèses:

Ensuite les règles de priorité des opérateurs s'appliquent
dans l'ordre défini précédemment:
D'abord
(1):

ensuite
(2) :

nous
appliquons la multiplication (3):
et
finalement la division (3):

Les
règles (4) et (5) s'appliquent pas à cet exemple particulier.
Finalement
(6) :

Ainsi, en
suivant ces règles, ni l'ordinateur, ni l'être humain ne peuvent
(ne devraient) se tromper lors de l'interprétation d'une équations écrite sur un
ligne unique.
En informatique, il existe cependant plusieurs opérateurs
que nous ne retrouvons pas en mathématiques et qui changent souvent
de propriétés d'un langage informatique à un autre. Nous nous
attarderons
pas trop là-dessus cependant, nous avons mis ci-dessous un petit descriptif:
L'opérateur
de concaténation " & " est évalué avant les opérateurs de comparaisons.
Les
opérateurs de comparaison (=, <, >,
) possèdent tous une
priorité identique.
Cependant,
les opérateurs les plus à gauche dans une expression, détiennent
une priorité plus élevée.
Les
opérateurs logiques sont évalués dans l'ordre de priorité suivant:
1.
Not - 2. And - 3. Or - 4.
Xor - 5. Eqv
- 6.
Imp
Maintenant que nous
avons vu les priorités des opérateurs, quelles sont les règles des
signes en vigueur en mathématiques?
D'abord, il faut
savoir que ces dernières ne s'appliquent que dans le cas de la multiplication
et la division. Soit deux nombres positifs .
Nous avons:

Autrement dit, la
multiplication de deux nombres positifs est un nombre positifs et
ce pour généralisable à la multiplication de
nombres positifs.

Autrement dit, la
multiplication d'un nombre positif par un nombre négatif est négatif.
Ce qui est généralisable à un résultat positif de la multiplication
s'il y a un nombre pair de nombres négatifs et à un résultat négatif
pour un nombre impair de nombres négatifs sur la totalité
des nombres de la multiplication.

Autrement dit, la
multiplication de deux nombres négatifs est positif. Ce qui est
généralisable à un résultat positif de la multiplication s'il y
a un nombre pair de nombre négatifs et à un résultat négatif pour
un nombre impair de nombres négatifs.
Pour ce qui est
des division, la raisonnement est identique:
et

Autrement dit, si
le numérateur et le dénominateur sont positifs, alors le résultat
de la division sera positif.
et

Autrement dit, si
soit le numérateur ou le dénominateur est négatif, alors le résultat
de la division sera forcément négatif.
et

Autrement dit, si le numérateur et le dénominateur sont positifs,
alors le résultat de la division, sera forcément positif.
Evidemment,
si nous avons une soustraction de termes, il est possible de la
récrire sous la forme :
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