PROPRIETES
Nous identifions à partir de ce qui a été
défini préalablement, les propriétés suivantes:
- L'idempotence:
- La complémentarité:
- Élément
neutre
- L'involution:
- La commutativité:
- L'associativité:
- Distributivité:
Il s'ensuit
que l'ensemble binaire constitue
donc bien par rapport aux lois un
"groupe abélien".
Il s'ensuit:
étant
un groupe abélien, la loi étant
associative et distributive par rapport à ,
est
un "anneau commutatif unitaire" (vu que
possède
un élément neutre pour la loi ).
Le lecteur
vérifiera sans trop de peine (sinon quoi il peut toujours me contacter)
que le OU EXCLUSIF (XOR) est également une loi de groupe.
Si je spécifie
cette propriété du XOR, c'est qu'il est particulièrement utilisé
en cryptographie et que ce sujet est abordé dans cette section sous
le chapitre "Cryptographie".
THEOREMES
- L'absorption:
- Théorèmes
de de Morgan
A partir des outils que nous avons
définis précédemment, nous pouvons nous permettre de faire une petite
incursion pratique dans l'informaitque et voir le principe de la
méthode de calcul d'un ordinateur.
Les opérations d'addition et de soustraction
de valeurs binaires positives et entières (bits, bytes, word, long
word) sont à faire bit par bit en utilisant les lois de groupe ET
et OU (XOR), l'inverse (Non) et XOR tels que:
- lors d'une somme S bit (a) à bit
(b) on fasse colonne par colonne (on détermine ces relations grâce
aux tables de Karnaugh):
RS=(a
ET b) OU (a ET RC) OU (b ET RC)
S=a
XOR b XOR RC
où RS est le retenue (pour
la colonne) suivante et RC la retenue de la colonne en cours d'utilisation
(on commence sur la première colonne avec
RC=0 !)
- lors d'une soustraction on fasse
identiquement que pour la somme, à la différence que tous les bits
de la valeur à soustraire seront inversés et qu'il y sera ajouté
la valeur décimale "1" après quoi on procédera à une simple
addition telle que on l'a définie précédemment.. Une fois la somme
effectuée, on rejette le bit se trouvant à l'extrimité gauche.
La multiplication n'est au fait qu'une
succession d'additions pour la machine et réciproquement la division
une succession de soustractions. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire
de trop s'attarder sur ce sujet, c'est plus de l'ingénierie que
des mathématiques.
Dans les écoles, on apprend aux étudiants
un méthode qui permet de se soustraire de cette dernière (celle
qu'utilise l'électronique dans votre ordinateur) non-optimale lors
d'exercice ou d'épreuves sur papier.
On a donc une idée formelle de la procédure
que suite un ordinateur composé de portes logiques ET et OU pour
faire des calculs élémentaires. Mais comment fait-il pour savoir
si un nombre (sous forme binaire) est plus grand qu'un autre lors
d'un division (soustraction successives) ?
Eh bien, il est facile de contrôler
que le bit la valeur du bit le plus à gauche est toujours plus grande
que la somme de tous les bits situés à sa droit. Ainsi, on peut
par détermination de l'emplacement du "bit de poids fort"
de deux valeurs binaires différentes déterminer laquelle est la
plus grande.
Au besoin, rappelons que (cela a déjà
été démontré dans la section arithmétique du site) tout
nombre entier positif peut être représenté dans une base b
sous forme de somme, où les coefficients sont
multipliés chacun par leur poids respectif .
Tel que:

Autrement écrit:
avec et
Ainsi en base deux on a pour habitude
a faire de petits tableau tel que celui ci-dessous:
.... |
27 |
26 |
25 |
24 |
23 |
22 |
21 |
20 |
.... |
1 |
0 |
0 |
1 |
0 |
1 |
1 |
1 |
.... |
128 |
0 |
0 |
16 |
0 |
4 |
2 |
1 |
Ce qui donne pour
le byte (ou octet en français) 10010111 la valeur décimale:
128+16+4+2+1=151
J'espère n'avoir pas a
redémontrer (ce qui a déjà été fait dans la section d'arithmétique
du site) qu'un nombre quelconque à la puissance nulle vaut 1 !
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